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la prunelle de ses yeux
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24 février 2000

Loin de tout

                        LOIN DE TOUT

                                                       

Il y a

Cette douce lueur

Qui réchauffe mon cœur

Au-dedans,

Il y a (Puis)

Le silence troublant,

Qui apaise et fait peur

En même temps.

Il y a

Ta présence rassurante

Et tes bras qui s’ouvrent

Toujours en grand,

Il y a

Toute ta bienveillance

Mes souvenirs d’enfance

Depuis longtemps.

Et loin de tout, près de toi,

C’est là que je me sens chez moi,

De là que je pars, où je reviens chaque fois,

Et où tout finira.

Il y a

Ton appartenance

Qui me laisse libre

D’aller et venir,

Il y a

Ma dépendance

Et l’envie de vivre

Sans jamais souffrir.

Il y a

Mes joies et mes rires,

Mes peurs, mes colères

Mes révoltes aussi,

Il y a

Ton amour de père

Qui n’en finit pas

De m’éblouir.

Et loin de tout, près de toi,

C’est là que je me sens chez moi,

De là que je pars, où je reviens chaque fois,

Et où tout finira.

Plus le chemin est rude, plus le désert est oppressant,

Lointaine nous paraît ta présence comme un mirage, un rêve d’enfant.

Viennent alors les questions, les doutes, les pourquoi, les comment :

Que fais-je ici ? Existes-tu vraiment ?

J’en ai marre de cette vie : je veux vivre autrement !

Au fond de moi, une petite voix dit : Je suis là.

Et loin de tout, près de toi, (contre toi)

C’est là que tu m’accueilles à chaque fois,

Tu me prends dans tes bras, car tu es mon papa.

Je ne veux que toi.

                              

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